
Je ne voulais pas être enfermé toute la journée à ne pas voir le soleil !
Théo, 25 ans, ouvrier paysagiste minéral
J’ai su très tôt que je voulais devenir paysagiste. J’ai toujours aimé me promener dans les jardineries, apprendre le nom des plantes, bricoler avec mes parents, couper du bois et faire du feu. Pour moi c’était simple : je ne voulais pas être enfermé toute la journée à ne pas voir le soleil !
Les seize semaines de stages au lycée professionnel de Nevers (58) ont confirmé mon choix de faire ce métier. Je décroche un BEP en 2011 puis un bac professionnel travaux paysagers l’année suivante. Je prends alors la direction du CFAAD de l’Agro Campus de Tours-Fondettes (37) pour intégrer un BTS aménagements paysagers en apprentissage pendant deux ans.
BTS en poche, j’intègre en CDI le groupe Daniel Moquet dans la région d’Aix-en-Provence (13). De la conception des plans à l’organisation des travaux pour une terrasse en bois, une allée ou une plantation, je vis des journées bien chargées. J’aime la réaction des clients quand ils découvrent le chantier terminé. Je m’amuse à faire des montages photos du chantier pour montrer aux clients l’avant et l’après. Ils adorent.
Un jour jardinier, un autre maçon puis menuisier, je multiplie les compétences pour rénover et valoriser des espaces en tenant compte de l’esprit du lieu et des contraintes. Pousser une tondeuse et tailler des haies toute la journée, c’est monotone. Il est plus intéressant de faire marcher son cerveau, par exemple pour évaluer le pourcentage de pentes à calculer sur une dalle béton ou faire les niveaux. Les chantiers ne sont jamais les mêmes, jamais dans la même ville.
Mon patron vient même de me proposer de prendre les rênes d’une nouvelle franchise qui sera spécialisée dans les clôtures, toujours sous l’enseigne Daniel Moquet. J’ai envie que cette entreprise fonctionne, qu’elle puisse embaucher, en mettant en place des contrats d’apprentissage car c’est une véritable pépinière de jeunes futurs embauchés.